Le factuel

À l’aube du mois sacré du Ramadan, le Chef du Premier Arrondissement de Porto-Novo adresse un message empreint de spiritualité et de solidarité à toute la communauté musulmane. Il exhorte chacun à faire de cette période un moment de recueillement, de partage et de renforcement des liens fraternels. Découvrez son message à l’endroit de la population: En ce début du mois béni du Ramadan, je tiens à adresser mes pensées les plus sincères à toute la communauté musulmane de notre arrondissement et d’ailleurs. Ce mois sacré est une période de jeûne, de piété et de partage, où chacun est invité à cultiver la patience, la solidarité et le pardon. Je vous encourage à faire de ces instants de recueillement une opportunité pour renforcer notre cohésion sociale et notre engagement envers les valeurs de paix et de fraternité. Que ce mois de privation soit aussi un mois d’abondance spirituelle, de bienveillance et de bénédictions pour chacun d’entre vous et pour toute notre communauté. Puisse le Tou...

  Le préfet du département du Zou, Firmin Kouton, est décédé des suites d'une crise, selon les informations disponibles. Cette nouvelle attriste profondément les populations du centre du Bénin et l'administration béninoise. Nos pensées accompagnent sa famille et ses proches en ces moments difficiles.

Dans le cadre de la redynamisation du secteur du transport routier au Bénin, le bureau de l'Union Nationale des Coopératives des Transporteurs du Bénin (UNACOB) de la gare routière d'Adjarra Docodji a été officiellement installé ce lundi 24 février 2025. La cérémonie, qui s'est tenue sur le parc d'Adjégounlè dans le 1er arrondissement de Porto-Novo, a été présidée par le chef dudit arrondissement, El Hadj Moubaracou Latifu. Cet événement marque une étape cruciale dans l'organisation du transport routier au Bénin, en mettant en place une structure locale conforme aux dispositions réglementaires. Le bureau ainsi installé est composé de 19 membres, qui auront la charge de coordonner et d'améliorer la gestion des activités de la gare routière d'Adjarra Docodji pour le mandat 2024-2029. Parmi les personnalités marquantes de cette installation, on note l'élection de Saizonou Nourou Moussibayé en tant que coordonnateur de la gare routière. Son rôle sera essen...

Il y a des hommes qui font l’histoire, et il y a ceux qui se ridiculisent en pensant la défier. Louis Philippe Houndégnon appartient à cette deuxième catégorie. Un ancien grand chef, bardé de galons et de certitudes, qui s'est réveillé un matin avec la soudaine conviction qu'il était intouchable. « On ne peut pas m’arrêter, et si on m’arrête, on ne peut pas me garder », clamait-il avec arrogance. Et pourtant, le récit tourne court. On l’arrête. On le garde. Rien ne se passe. Pas de soulèvement populaire, pas de coup de tonnerre, juste le silence assourdissant d'un homme qui réalise trop tard qu'il s’est piégé lui-même. Mais le plus comique dans cette tragédie de l'ego, c'est qu'une fois dans le box des accusés, l'homme fort du passé s'est métamorphosé en perroquet apeuré. Lui qui semblait maîtriser l'art de la menace s’est mué en champion du déballage. Des noms fusent, des secrets s’éventrent, des alliances s'effondrent. Et tout cela pour ...

  La deuxième session ordinaire de l'année 2025 du conseil du 1er arrondissement de Porto-Novo s'est tenue le 21 février 2025. Présidée par El Hadj Moubaracou Latifu, première autorité dudit arrondissement, cette rencontre a réuni les chefs de quartiers pour aborder plusieurs thèmes essentiels à la gestion locale. L'un des points majeurs à l'ordre du jour était la présentation d'un projet ambitieux visant à embellir la ville. Dans ce cadre, El Hadj Moubaracou Latifu a tenu à exprimer sa gratitude envers le Président Patrice Talon et son gouvernement pour leur soutien constant aux initiatives de développement local. Les discussions ont également porté sur certaines dispositions du Code de l'administration territoriale, essentielles pour une meilleure gouvernance et une gestion efficiente des affaires locales. Les participants ont échangé sur les meilleures stratégies pour assurer une application efficace de ces dispositions au sein de l'arrondissement. ...

  Le Bénin est en deuil après la disparition brutale du Ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, Yves Chabi KOUARO, survenue dans la nuit du 20 février 2025. Ce dernier, accompagné de son garde du corps, le sergent KAWEKPO Christian Sabi, a trouvé la mort dans un accident de la circulation alors qu’il se rendait en mission à Parakou. Cette tragédie constitue une immense perte non seulement pour le pays, mais aussi pour l’Église du Christianisme Céleste (ECC), dont il était un fidèle dévoué et respecté. Issu d’une famille profondément enracinée dans l’ECC, Yves Chabi KOUARO a toujours manifesté une crainte sincère de Dieu et un engagement indéfectible dans les œuvres du Seigneur. Son intégrité, sa foi et son sens du service en faisaient une référence aussi bien dans l’administration publique que dans sa communauté religieuse. Cette disparition a suscité une vague d’émotions et de réactions à travers le pays. Parmi les nombreuses personnali...

  Un cri d’alarme retentit au sein de l’Église du Christianisme Céleste (ECC). Gédéon Monnou, citoyen béninois résidant en Belgique et fidèle de cette Église, a adressé une lettre ouverte au président de la République, Patrice Talon, pour dénoncer la marginalisation et les abus dont sont victimes les jeunes fidèles. Dans son courrier, il déplore l’exclusion de la jeunesse de la gouvernance ecclésiastique, l’absence d’opportunités de développement, l’exploitation abusive des fidèles ainsi que la mauvaise gestion des projets d’infrastructures. Selon lui, ces injustices sont renforcées par un climat de peur entretenu par des abus de pouvoir répétés. Face à cette situation jugée intenable, il appelle à des réformes profondes garantissant le respect des droits des jeunes au sein de l’Église. Il demande aussi la reconnaissance et l’amélioration du statut des personnes investies dans le service religieux, une enquête approfondie sur les pratiques jugées iniques et l’implication des dignit...

  L’Eglise du Christianisme Céleste (ECC) traverse une période de mutation et de repositionnement. La récente rencontre organisée par le président du Bénin, Patrice Talon, marque un tournant dans la recherche d’une unité tant attendue. Lors de cette séance, le chef de l’Etat a rappelé avec force que l'ECC, étant une église chrétienne africaine, doit aller à la conquête du monde. Un message accueilli avec enthousiasme par de nombreux fidèles et acteurs impliqués dans la restructuration de l’Eglise. Toutefois, un fait notable a marqué cette réunion : le Révérend Noël Djossou, gardien du numéro d'enregistrement originel de l'ECC (2252), n’a pas été associé aux discussions. Une absence remarquée par les chrétiens, mais qui n'a pas entamé son esprit de réconciliation et d’ouverture. Dans une déclaration diffusée sur les réseaux sociaux, le Révérend Djossou a exprimé sa joie de voir enfin les fils du même père s’asseoir pour discuter. Pour lui, ce dialogue était l’un de s...

  Professeur certifié de gestion et analyste politique, Valère André Gilles Lissanon nous livre son regard critique sur l'actualité politique et judiciaire du Bénin. Entre le récent procès Boko-Homéky, l'évolution de la démocratie depuis la Conférence nationale et les défis du développement économique, il décrypte les enjeux et appelle à un consensus national pour préserver les acquis démocratiques.   Interview : Monsieur Lissanon, récemment, nous avons assisté au procès Boko-Homéky pour complot contre l’État. Ils ont été condamnés à 20 ans de prison, assortis de fortes amendes. Quel est votre regard sur ce procès ? Pensez-vous que la justice béninoise a agi de manière impartiale dans ce dossier ?   Le procès de Boko-Homéky est un procès comme tout autre. Cependant, il est regrettable que les avocats se soient déconstitués, laissant ainsi les accusés sans défense. En matière de justice, la preuve est essentielle, et ici, il semble qu'il n'y en avait pas suff...

Il est désormais évident que les chefs d'État en exercice ne sont pas seuls responsables des tentatives de changement des règles démocratiques, notamment la levée de la limitation des deux mandats. Bien que ces coups de force portent leurs noms parce qu’ils sont les seuls à avoir reçu mandat de leurs peuples, ils sont en réalité poussés par les vautours qui gravitent autour du pouvoir. Parmi eux, Yahouédéhou, qui, il y a quelques jours seulement affichait des dissensions vis-à-vis du pouvoir en place. Yahouédéhou, qui, hier encore, s’opposait farouchement à une révision constitutionnelle sous Yayi, soutient aujourd’hui, à la faveur de sa nomination comme ministre conseiller, une prolongation du mandat de Talon. Koovi et d’autres charognards entonnent la même rengaine, brandissant la réussite des mandats comme justification. Ils prétendent qu’aucun président passé ou futur ne ferait mieux que Talon. Quelle ineptie ! Chaque dirigeant contribue à l’édifice national selon les défis de ...

Membre fondateur du Bloc Républicain (BR) et acteur politique aguerri de la ville capitale, M. Moubaracou Latifu, Chef d'Arrondissement 1 (CA1) de Porto-Novo, s'est entretenu avec notre rédaction. Figure influente du bureau politique du BR, il partage son regard éclairé sur les avancées de la gouvernance sous le président Patrice Talon et sur les perspectives politiques à l'approche de l'élection présidentielle de 2026. Dans cet entretien, il aborde avec précision les impacts de la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ) sur l'économie locale, les réformes majeures du gouvernement, ainsi que les enjeux de la tournée nationale annoncée par le chef de l'État. La rédaction : La création du Groupe de Développement Industriel de la Zone (GDIZ) est un exemple de l'expansion de l'industrie agroalimentaire. Quels impacts concrets cette initiative a-t-elle déjà eus sur l'économie nationale et sur Porto-Novo en particulier ? CA 1 Porto-Novo : La création du Gro...

La récente décision de la Cour d’appel du Bénin, reconnaissant la place centrale de la Constitution bleue et la légitimité du combat du Révérend Pasteur Noël Djossou, est une victoire significative pour l’Église du Christianisme Céleste (ECC). Ce jugement réaffirme non seulement l’importance de Houngo Godrokpa comme lieu fondateur, mais consacre aussi des années de lutte pour la préservation des valeurs originelles prônées par le Révérend Pasteur Samuel Biléou Oschoffa. Pourtant, cette bataille ne fait que commencer. Si le Révérend Djossou a tenu bon face aux obstacles, il est désormais impératif que la jeunesse céleste prenne ses responsabilités et assume sa part de combat. En effet, depuis 2011, le Révérend Djossou s’est engagé dans un combat difficile, porté par une vision claire : rétablir les fondements de l’ECC en revenant aux principes de la Constitution bleue. Malgré l’opposition farouche des dirigeants du Saint-Siège, malgré les interdictions et les contestations, il a tenu tê...

L’Église du Christianisme Céleste (ECC) traverse une période de turbulence sans précédent. La gestion chaotique de la paroisse mère a ouvert la porte à une prolifération de branches dissidentes, chacune revendiquant la légitimité du flambeau spirituel. La plus récente et la plus en vue d’entre elles est le Diocèse de la Constitution Bleue, dirigé par le Révérend Djossou. Contrairement aux autres mouvances, cette nouvelle branche se démarque par sa volonté de restaurer les valeurs cardinales et les principes fondateurs de l’église, tout en prônant l’unité.  Le Révérend Djossou ne s’impose pas en figure autoproclamée de l’ECC. Son discours est clair : il est prêt à abandonner sa soutane de Révérend si cela permet d’aboutir à une véritable réconciliation. Une posture rare dans un paysage religieux où les querelles de leadership prennent souvent le pas sur la quête spirituelle. Face à cette dynamique, la paroisse mère, loin de chercher l’apaisement, a tenté par tous les moyens d’étouff...

Après son cuisant échec aux dernières législatives, le buffle du Borgou s’est trouvé une nouvelle occupation : faire des sorties tonitruantes et répondre bruyamment à toute critique de l’opposition. Son rôle officieux ? Se charger des basses œuvres en insultant sans retenue quiconque osait contester le régime. Et curieusement, personne dans son parti ne semblait vouloir le faire taire. Finalement, sa stratégie a payé. Grâce à sa verve acerbe et à son entregent dans l’invective, il a été propulsé ministre conseiller à la défense. Un gouvernement qui se veut technocrate n’a pas hésité à nommer un personnage dont les envolées verbales sont plus notoires que ses compétences. Mais au lieu d’adopter la retenue que suggérerait son poste, l’homme s’est enhardi. Depuis sa nomination, il a multiplié les frasques et répond à tout et à tout le monde, sans distinction ni limite. Sa dernière sortie ? Une réponse à Maître Adrien Houngbédji, figure de l’Union Progressiste. Curieusement, bien que Gbada...

Soumaïla Yaya n’est plus le Directeur général de la Police républicaine. Il a été relevé de ses fonctions et remplacé par le Contrôleur général de police Kokou Brice Alowanou, son ancien adjoint. La décision a été annoncée ce mercredi 5 février en Conseil des ministres.   Nommé à la tête de l’institution en juillet 2019, Soumaïla Yaya cède désormais son poste après plusieurs années de service. Pour l’instant, les raisons officielles de ce remaniement restent inconnues.   Ce changement marque un tournant important au sein de la police républicaine. Reste à voir quelles seront les nouvelles orientations sous la direction du Contrôleur général Kokou Brice Alowanou.  

En politique, certaines phrases marquent les esprits et s’impriment dans l’histoire d’un pays. Au Bénin, l’expression « Après nous, c’est nous », portée par Aké Natondé à la fin du second mandat du président Boni Yayi, a suscité de vives réactions. À l’époque, nombreux étaient ceux qui y voyaient une tentative déguisée de maintien du pouvoir par des manœuvres constitutionnelles ou l’imposition d’un dauphin désigné. Cette déclaration a provoqué une levée de boucliers, les Béninois se mobilisant pour empêcher toute velléité de confiscation du pouvoir. Pourtant, alors que cette expression avait été violemment rejetée, son essence semble aujourd’hui avoir pris vie sans que la majorité des citoyens ne s’en rende compte. Aké Natondé, après le départ de Boni Yayi, a su, par des mécanismes qui lui sont propres, se repositionner dans le nouvel ordre politique sous Patrice Talon. Aujourd’hui député réélu, il occupe une place stratégique au sein du plus grand parti politique béninois et siège aux...

Le procès pour coup d'État contre Homéky et Boko fut expédié en six jours. Pas un de plus, pas un de moins. Un jugement expéditif, des avocats qui se déconstituent, une sentence déjà écrite avant même que la première plaidoirie ne commence. Voilà comment, en quatre mois à peine, deux figures politiques se sont retrouvées condamnées à vingt ans de prison, assortis de milliards à payer en dommages et intérêts. Comme une routine bien rodée. Et comme dans toute tragédie bien orchestrée, le chœur médiatique s’est empressé d’accompagner le verdict. Radios, télévisions et journaux se sont alignés dans une harmonie parfaite, répétant avec ferveur la sentence dictée depuis la Marina. Aucun écart, aucune analyse critique. Seulement un refrain bien rodé : ils sont coupables, et c’est tout. Takou et Distel, comme tant d’autres, ont suivi la partition. Leur émission, diffusée après le verdict, n’a été qu’un prolongement du tribunal. Un tribunal sans contradicteurs, sans nuance, où l’accusation ...

Lorsque la Société des Nations (SDN) a été dissoute en 1946, c’était principalement en raison de son incapacité à prévenir les crises et les conflits mondiaux. L’Organisation des Nations unies (ONU), censée corriger ces lacunes, s’est révélée être un échec encore plus criant. Non seulement elle échoue dans sa mission première de prévention des conflits, mais elle assiste impuissante aux tragédies qui se multiplient, et parfois même, elle y contribue activement. L’ONU est devenue une arme aux mains des grandes puissances, un instrument leur permettant d’imposer leur volonté et d’exercer leur hégémonie sur le reste du monde. Son système de droit de veto en est l’illustration parfaite : il permet aux cinq membres permanents du Conseil de sécurité (États-Unis, Russie, Chine, France et Royaume-Uni) de bloquer toute résolution qui ne sert pas leurs intérêts, au détriment de la paix et de la justice mondiale. Ainsi, les puissances dominantes se partagent le monde et dictent les règles du jeu ...