L’Eglise du Christianisme Céleste face à son avenir : le Révérend Djossou plaide pour l’immortalisation de Papa Oschoffa (Il salue la démarche du Président Talon)
L’Eglise du Christianisme Céleste (ECC) traverse
une période de mutation et de repositionnement. La récente rencontre organisée
par le président du Bénin, Patrice Talon, marque un tournant dans la recherche
d’une unité tant attendue. Lors de cette séance, le chef de l’Etat a rappelé
avec force que l'ECC, étant une église chrétienne africaine, doit aller à la
conquête du monde. Un message accueilli avec enthousiasme par de nombreux
fidèles et acteurs impliqués dans la restructuration de l’Eglise.
Toutefois, un fait notable a marqué cette réunion
: le Révérend Noël Djossou, gardien du numéro d'enregistrement originel de
l'ECC (2252), n’a pas été associé aux discussions. Une absence remarquée par
les chrétiens, mais qui n'a pas entamé son esprit de réconciliation et
d’ouverture. Dans une déclaration diffusée sur les réseaux sociaux, le Révérend
Djossou a exprimé sa joie de voir enfin les fils du même père s’asseoir pour
discuter. Pour lui, ce dialogue était l’un de ses principaux objectifs, car il
croit fermement que la réconciliation doit se faire autour de la Constitution
Bleue, fondement spirituel et juridique de l'ECC.
Malgré son absence à la réunion, il a tenu à
féliciter tous ceux qui ont travaillé dans l’ombre pour rendre possible cette
rencontre, notamment Papa Aka de la Côte d'Ivoire. Le Révérend Djossou a
également salué la vision du président Talon. Il a reconnu en lui la
manifestation de l’Esprit Saint à travers son engagement pour l’unité de l'ECC.
Dans cette dynamique, le Révérend Djossou plaide
pour l'immortalisation du fondateur de l'ECC, Papa Oschoffa. Il propose que son
nom soit attribué à un monument, une grande avenue, ou même à des
infrastructures emblématiques telles que l'université d'Abomey-Calavi. Pour
aller plus loin, il demande même une initiative législative afin que la mémoire
de Papa Oschoffa soit inscrite de manière indélébile dans l’histoire du Bénin
et du christianisme en Afrique.
Cette déclaration, bien que faite dans un
contexte de tensions internes, traduit une volonté claire : celle de replacer
l'ECC sur sa trajectoire originelle tout en honorant l’héritage de son
fondateur. Le message du Révérend Djossou résonne comme un appel à l’unité et à
la reconnaissance d’une histoire commune. Reste à voir si cet appel trouvera
écho au sein des autorités et des fidèles de l'ECC.
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