Louis Philippe Houndégnon : Portrait d'un idiot contemporain



Il y a des hommes qui font l’histoire, et il y a ceux qui se ridiculisent en pensant la défier. Louis Philippe Houndégnon appartient à cette deuxième catégorie. Un ancien grand chef, bardé de galons et de certitudes, qui s'est réveillé un matin avec la soudaine conviction qu'il était intouchable.

« On ne peut pas m’arrêter, et si on m’arrête, on ne peut pas me garder », clamait-il avec arrogance. Et pourtant, le récit tourne court. On l’arrête. On le garde. Rien ne se passe. Pas de soulèvement populaire, pas de coup de tonnerre, juste le silence assourdissant d'un homme qui réalise trop tard qu'il s’est piégé lui-même.

Mais le plus comique dans cette tragédie de l'ego, c'est qu'une fois dans le box des accusés, l'homme fort du passé s'est métamorphosé en perroquet apeuré. Lui qui semblait maîtriser l'art de la menace s’est mué en champion du déballage. Des noms fusent, des secrets s’éventrent, des alliances s'effondrent. Et tout cela pour quoi ? Pour prouver quoi ? Qu'un homme qui jurait son invincibilité peut pleurnicher devant la dure réalité d'un système qu'il a servi avec zèle ?

Ce qui est fascinant avec ces figures déchues, c’est leur incapacité à comprendre une leçon simple : on ne défie pas un État dans ces conditions. Un ex-DG de la police qui ignore les règles du jeu politique, c'est là toute la définition de l'idiotie. Pour ceux qui cherchent la signification du mot « idiot », plus besoin d'un dictionnaire : tapez simplement "Louis Philippe Houndégnon" sur Google, et vous aurez l'illustration parfaite.

Faut-il dès lors accorder du crédit à ses déballages tardifs ? Bien sûr que non ! Un homme qui ne sait pas mesurer ses mots avant de les prononcer, qui se surestime au point de prédire son impunité avant de plier l'échine dès qu'il goûte à l'amertume de la cellule, ne peut pas être digne de confiance. Ses déclarations n'engagent que lui et ne doivent être perçues que comme les divagations d’un naufragé du pouvoir en quête de rédemption.

Moralité : avant de lancer des défis à l’histoire, mieux vaut d’abord s'assurer d'avoir les épaules pour les porter. Car autrement, on finit toujours par devenir la propre caricature de son arrogance.

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