Gbadamassi, ministre conseiller à la défense ou ministre des réponses ?
Après son cuisant échec aux dernières législatives, le buffle du Borgou s’est trouvé une nouvelle occupation : faire des sorties tonitruantes et répondre bruyamment à toute critique de l’opposition. Son rôle officieux ? Se charger des basses œuvres en insultant sans retenue quiconque osait contester le régime. Et curieusement, personne dans son parti ne semblait vouloir le faire taire.
Finalement, sa stratégie a payé. Grâce à sa verve acerbe et à son entregent dans l’invective, il a été propulsé ministre conseiller à la défense. Un gouvernement qui se veut technocrate n’a pas hésité à nommer un personnage dont les envolées verbales sont plus notoires que ses compétences. Mais au lieu d’adopter la retenue que suggérerait son poste, l’homme s’est enhardi. Depuis sa nomination, il a multiplié les frasques et répond à tout et à tout le monde, sans distinction ni limite.
Sa dernière sortie ? Une réponse à Maître Adrien Houngbédji, figure de l’Union Progressiste. Curieusement, bien que Gbadamassi soit du Bloc Républicain, il n’a pas attendu que son parti prenne position avant de réagir. À croire que sa logorrhée est devenue une institution, encouragée par les plus hautes instances.
S’il était compréhensible qu’il se donne en spectacle lorsqu’il était sans poste, il est désormais inconcevable qu’il continue ce cirque alors qu’il a des responsabilités ministérielles. Si vraiment il manque d’occupation, peut-être que le Président devrait l’envoyer au front, en ces temps où le Bénin fait face aux menaces terroristes. Ainsi, il pourrait enfin défendre quelque chose de concret, plutôt que de s’ériger en ministre des réponses inutiles.
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