Diplomatie traditionnelle et développement local : le Chef supérieur d’Agonlin Houégbo conclut un partenariat stratégique en Espagne et renforce son ancrage social « Un chef traditionnel ne doit pas rester enfermé dans son palais. Il a l’obligation de se lever pour travailler à l’éradication de la pauvreté, comme le fait déjà le gouvernement béninois » Dixit le responsable de la Fondation Agonlinhossou Yêto Kandji
De retour
d’un séjour fructueux à Barcelone, le Chef supérieur d’Agonlin Houégbo, Sa
Majesté Yêto Kandji, continue de tracer les sillons d’un leadership moderne et
enraciné. Entre engagement diplomatique et action sociale, sa vision se
concrétise sur plusieurs fronts.
À l’issue de
sa visite officielle dans la ville espagnole de Castelldefels, le Chef
traditionnel béninois a signé un partenariat stratégique avec les autorités
locales. Cette collaboration porte notamment sur la construction d’un
orphelinat, la mise en place de forages d’eau potable, ainsi que le projet
ambitieux d’un jumelage institutionnel entre Castelldefels et la commune
béninoise de Zagnanado.
« Je rends
grâce à Dieu qui m’a conduit et m’a ramené sain et sauf », a-t-il confié à la
presse à son retour. Derrière cette sobriété, se révèle une vision claire :
celle d’un chef traditionnel acteur du développement, qui conçoit sa fonction
non comme une charge symbolique, mais comme une mission concrète au service
de sa communauté.
Une fondation active et une diplomatie sociale
fructueuse
Bien avant
ce séjour en Espagne, la Fondation Agonlinhossou Yêto Kandji s’était
déjà illustrée par des actions sociales majeures dans plusieurs villages
reculés du territoire. Grâce à des partenariats internationaux bien négociés,
elle a permis la réalisation de forages, la dotation en matériel et le
soutien à de nombreuses initiatives communautaires.
Ce dynamisme
a encore été illustré le week-end dernier par la visite d’une délégation
française de l’association Sois Vivre à Paris, partenaire historique
de la fondation. En dépit de l’absence du Chef supérieur, retenu à l’étranger,
les échanges ont permis d’acter un nouveau projet : la construction de
quatre nouveaux forages pour des localités encore privées d’eau potable.
Une visite de terrain a permis d’envisager les emplacements et de renforcer la
coordination.
« Un chef
traditionnel ne doit pas rester enfermé dans son palais. Il a l’obligation de
se lever pour travailler à l’éradication de la pauvreté, comme le fait déjà le
gouvernement béninois », a-t-il souligné, rappelant l’esprit dans lequel a été
créée sa fondation, reconnue par l’État béninois.
Une équipe visionnaire au cœur de l’action
Cette
démarche structurée s’appuie également sur une équipe dirigeante soudée,
composée de dignitaires éclairés et stratèges, à l’image de Dah
Djomanmousso, ministre à la cour royale. Une cour composée de tels hommes
ne peut que produire des résultats aussi remarquables, tant par la profondeur
de leur vision que par leur ancrage culturel.
Un leadership enraciné et tourné vers le monde
Par cette
nouvelle étape diplomatique et les retombées concrètes qu’elle génère, le Chef
supérieur d’Agonlin Houégbo s’inscrit dans un modèle de gouvernance traditionnelle
proactive. Loin des images figées, il incarne une autorité culturelle qui
dialogue avec les institutions, mobilise des réseaux internationaux et agit au
quotidien pour sa population.
« Je demande
l’aide de Dieu pour que cette dynamique soit maintenue pour le développement de
ma localité et, plus particulièrement, de la commune de Zagnanado », a-t-il
conclu.
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