Victoire historique pour la Constitution bleue : La Cour d’appel rétablit l’héritage originel de l’Église du Christianisme Céleste
Le 26 juillet 2024, la Cour d’appel du Bénin a rendu une décision marquant un tournant décisif pour l’Église du Christianisme Céleste (ECC), confirmant la place centrale de la Constitution bleue, testament spirituel et juridique du Révérend Pasteur Samuel Biléou Oschoffa, fondateur de l’Église. Ce jugement incarne la victoire d’un engagement spirituel et doctrinal porté par le Révérend Pasteur Noël Djossou, qui a réussi, après de longues années de lutte, à réaffirmer la légitimité de l’ECC originelle.
L’appel
spirituel et la naissance d’une mission
En
2011, le Révérend Noël Djossou a ressenti un appel singulier après avoir été
visité en rêve par Oschoffa lui-même. Inspiré par cette vision, il s’est alors
engagé à rétablir les préceptes de la Constitution bleue et à honorer
fidèlement la mémoire du fondateur. Depuis cette date, Djossou et ses fidèles
se rassemblent les 22 et 23 mai à Houngo Godrokpa, lieu où Oschoffa aurait reçu
la révélation divine pour fonder l’Église, célébrant la naissance spirituelle
de l’ECC. Ce pèlerinage annuel a pris une dimension spirituelle profonde,
renforcée par un second rendez-vous annuel le 24 décembre, en l’honneur du
pèlerinage traditionnel de l’ECC.
La
bataille pour la préservation de Houngo Godrokpa
Le
site de Houngo Godrokpa revêt une importance capitale pour l’histoire de
l’Église. Cependant, malgré son statut de lieu fondateur, les dirigeants
actuels du Saint-Siège n’ont jamais officiellement reconnu sa valeur
spirituelle. À partir de 2011, Djossou a essuyé une opposition croissante alors
qu’il tentait de restaurer et de valoriser ce lieu sacré. En 2023, lors du 12e
anniversaire de ce pèlerinage, il a même été interdit d’y organiser ses
rassemblements annuels.
Malgré
ces épreuves, la Cour d’appel a fini par statuer en faveur de Djossou,
affirmant son droit d’exploiter ce site pour des activités spirituelles. Cette
décision vient non seulement reconnaître la légitimité de ses rassemblements,
mais aussi sanctifier Houngo Godrokpa comme lieu de pèlerinage pour la mémoire
de Samuel Biléou Oschoffa et les préceptes sacrés de l’Église.
Une
victoire pour l’Église originelle d’Oschoffa
Cette
décision historique consacre Djossou comme détenteur légitime du numéro
d’enregistrement originel de 1947 et, surtout, comme gardien des valeurs
spirituelles de la Constitution bleue. C’est une victoire éclatante pour les
fidèles de l’ECC qui, se sentant longtemps trahis par les réformes et
déviations internes, voient en ce jugement un retour aux sources.
Le
combat de Noël Djossou n’est donc pas simplement celui d’un homme, mais de
toute une communauté décidée à réhabiliter les préceptes du fondateur Oschoffa.
Grâce à cette victoire juridique, l’ECC retrouve ses bases doctrinales
originelles, redonnant espoir aux fidèles au Bénin et dans le monde entier.
Un
avenir sous le signe de la restauration de la mémoire sacrée
Cette
décision de la Cour d’appel replace la Constitution bleue au centre de
l’identité de l’Église du Christianisme Céleste. Le chemin vers cette victoire
fut épineux, mais le triomphe de Djossou démontre que la fidélité à l’héritage
d’Oschoffa est un socle inaltérable, même face aux vicissitudes des luttes de
pouvoir. L’avenir de l’ECC semble désormais ouvert, sous le signe de la
préservation et de la transmission de la mémoire sacrée de son fondateur.
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