Désœuvré, Rachidi Gbadamassi s’improvise désormais amuseur de la République
Il fut un temps, aujourd’hui bien lointain, où le nom de Rachidi Gbadamassi résonnait avec force dans les arènes politiques. En un clin d’œil, pourtant, l’homme déclinait, se retrouvant sans poste, sa carrière sabordée par une élection fatidique où ses électeurs décidèrent de tirer le rideau sur cette interminable pièce de théâtre politique. Mais voici qu’à l’approche de 2026, avec l’angoisse de la postérité en tête, l’ancien député tente de retrouver le devant de la scène. Et pour ce faire, il n’a rien trouvé de mieux que le scandale pour faire parler de lui.
Multipliant les
apparitions médiatiques, l’ex-député s’est dernièrement illustré par une sortie
aussi inattendue que malheureuse, au micro d’un journaliste tout aussi friand
de révélations tapageuses. Par une déclaration aussi brutale qu’étonnante, il
tente de sceller le sort de l’un de ses adversaires en affirmant sans retenue
que l’ancien président de la Cour suprême, Batoko, serait le père adoptif de
Steve Hounvi, activiste au verbe acéré et actuellement détenu à la prison de
Missérété. D’un trait, Gbadamassi dévoile une relation familiale qui,
jusque-là, demeurait discrète, insinuant que ce lien filial serait la véritable
motivation des critiques de Batoko envers le régime. Selon Gbadamassi, c’est
pour défendre son beau-fils emprisonné, beau-fils dont il aurait négligé l’éducation
au profit de sa mère, que Batoko nourrirait rancœur et animosité à l’égard du
pouvoir.
Qu’un ancien
député de la République puisse descendre si bas, révélant des détails intimes
sous couvert de discours politique, en dit long sur sa condition actuelle.
Jadis homme respecté, il se voit désormais réduit à ces dénonciations vulgaires
pour subsister dans l’espace public, un spectacle aussi navrant qu’inquiétant.
Et son parti,
que pense-t-il de cette dégringolade ? Ne devrait-il pas tendre une main
secourable à ce vétéran de la politique pour l’éloigner de ces gesticulations
indignes ? Peut-être serait-il plus judicieux que le Président lui-même lui
trouve une occupation décente, à même de préserver un tant soit peu la dignité
de cet homme, autrefois représentant du peuple.
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