Sa Majesté Agonlinhossou Yêto Kandji entre diplomatie traditionnelle et reconnaissance aux bâtisseurs silencieux

 




Pendant plus d’un mois, l’Espagne a été le théâtre d’une intense activité diplomatique traditionnelle portée par une figure emblématique du royaume d’Agonlin : Sa Majesté Agonlinhossou Yêto Kandji. Reçu officiellement par les autorités locales de Gáldar, au nord de Las Palmas (île de Gran Canaria), le souverain béninois a effectué une mission stratégique d’un mois et demi, marquée par des échanges de haut niveau et des actions de valorisation du patrimoine culturel africain.


C’est par l’entremise de son ministre Dah Sewa, résident en terre espagnole, que cette visite royale s’est concrétisée. L’un des temps forts de ce séjour diplomatique fut la rencontre entre Sa Majesté Yêto Kandji et l’honorable maire de Gáldar, Teodoro Mendoza, qui n’a pas hésité à servir personnellement de guide lors d’une visite symbolique des grottes historiques et de la cathédrale de la ville. Ce geste rare témoigne de la considération particulière accordée à la figure du roi béninois et à son engagement pour une diplomatie culturelle ouverte et respectueuse des identités.


La Fondation Agonlinhossou Yêto Kandji, bras social et culturel du trône, a ainsi posé les bases d’un partenariat avec les institutions locales, dans une dynamique de coopération axée sur la valorisation des racines, l’éducation culturelle des jeunes et le rapprochement entre peuples à travers la royauté traditionnelle.


Mais plus qu’un séjour diplomatique, cette visite a aussi permis de tisser des liens humains et d’élargir le cercle de sympathisants de la culture Agonlin à l’international. Elle illustre parfaitement la vision du roi : faire de la royauté un levier de dialogue et de développement.


Retour aux sources et hommage à un bâtisseur discret



À son retour sur la terre sacrée de ses ancêtres, Sa Majesté Agonlinhossou Yêto Kandji n’a pas tardé à renouer avec la vie du royaume. Ce dimanche 20 juillet, dans la cour royale d’Agonlin-Houègbo, le roi a tenu à honorer un fidèle compagnon de route : un volontaire asiatique ayant œuvré avec passion et humilité durant huit années dans la région d’Agonlin.


En fin de mission, cet acteur discret du développement local s’est vu conférer un titre de haute portée symbolique : celui de Prince Vignon, l’intégrant de fait à la cour royale. Par cet acte, le roi consacre une philosophie constante : la royauté ne distingue pas l’origine, mais récompense le mérite, la loyauté et le dévouement.




Cette cérémonie, empreinte de solennité et de gratitude, a été ponctuée de danses traditionnelles et d’échanges riches en émotions. Elle rappelle que la mémoire des peuples se construit aussi par les gestes de reconnaissance envers ceux qui participent, souvent dans l’ombre, à leur éveil.


Une royauté moderne, tournée vers le monde


À travers ces deux moments, le séjour espagnol et la cérémonie d’accueil royal, Sa Majesté Yêto Kandji confirme sa stature de bâtisseur de ponts entre les cultures. Fidèle à sa vision d’une royauté active, inclusive et tournée vers la paix, il poursuit son engagement pour l’intégration de la tradition dans le dialogue contemporain des nations.



Le royaume d’Agonlin, sous sa direction, se veut aujourd’hui une terre d’ouverture, de gratitude et d’alliance, à l’image de ces figures internationales qui croisent son destin.

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